Rien ne s'oppose à la nuit
On était tous assis-là, autour de la table. Mes parents avaient encore insisté pour que nous nous rassemblions tous ensemble, afin d'essayer de nous rapprocher.
Mais comme d'habitude, le silence régnait dans la salle-à-manger, personne ne se sentait à sa place. Le son des fourchettes qui piquaient les frites (trop grasses) dans nos assiettes résonnait dans la pièce. Nous nous regardions comme si nous ne nous étions jamais connus, le regard vide. C'était comme si nous n'étions plus de la même famille...